à suivre ...

Pour des raisons purement technique, vous trouverez les prochaines c'roch'notes (s'il y en a !) à cette nouvelle adresse :

http://crochnotes2.blogspot.com/

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À bientôt !

100 : oui, cent ... san roque

[100 c'roch'notes : ça vous épate pas, ça ?]

[chien s'abreuvant : madère]

Ma collection de photos de Saint Roch, San Roque, San Rocco, São Roque et autres Roquito, Rocaillon et Rocky s'agrandit peu à peu, une vingtaine d'exemplaires à ce jour. On les fête le 16 août, même s'il y a des usurpateurs à cette date dans votre agenda.

99 : triste constat

Saint Eloi est située aux confins du département de l'Essonne, bordée par la rivière éponyme, ses marais et ses bois.

Depuis deux ou trois ans nous ne voyons plus
ni grenouilles rousses dans les feuilles mortes,
ni grenouilles vertes sur les nénuphars,
ni crapauds balourds dans le potager,
ni tritons noirs dans les mares,
et, plus attristant encore, nos soirées d'été ne sont plus enchantées par la jolie polyphonie flûtée des crapauds accoucheurs ...

98 : trois modèles

Reprise des cours de dessin hebdomadaires abandonnés depuis dix ans.
Deux heures de concentration plus épuisantes qu'on ne pourrait le penser : je serais bien incapable de tenir plus longtemps, et pourtant, ce n'est pas moi qui pose !
Comme Clot (ici et ), je vous présente quelques uns des dessins c'roch'qués (évidemment !) au cours des trois premières séances, avec trois modèles on ne peut plus différents.

97 : hypnose et saoulographie

Vous souvenez-vous de certaines gouttes de pluie ? [relire ici] .
Ce soir-là, à la Cité de la Musique, les cent métronomes du "Poème symphonique pour cent métronomes" de György Ligeti étaient sagement alignés sur le devant de la scène, chacun réglé sur une fréquence différente, leur ressorts plus ou moins remontés pour que chacun ait sa propre durée de vie.
Mais pour l'instant ils étaient muets, attendant leur heure ...

96 : du rose

[... parfois au fond de moi se ranime
l'eau verte du canal du midi
et la brique rouge des minimes ...]

95 : jardins familiaux


Anciens jardins ouvriers, petites parcelles potagères serrées les unes contre les autres, végétation foisonnante, fruitiers, légumes, fleurs et graminées mêlés dans un fouillis sympathique, voilà le genre de jardin qui me plaît !

94 : llobregat


Le Llobregat prend sa source dans les Pyrénées et descend verticalement à travers la Catalogne. Son embouchure en Méditerranée marque la limite sud de la ville de Barcelone.
Tout au long de son cours on trouve ce que les catalans appellent "colÓnias" : des colonies industrielles.

93 : de gràcia à sants

Ce qu'il y a de formidable à Barcelone, c'est qu'on est toujours sûr de tomber sur une fête ! Notre séjour a commencé par celle du quartier de Gràcia et s'est terminé sur celle de Sants.
A Gràcia, un spectacle inoubliable, ici l'équipe du quartier :

[rez de chaussée et 1er étage : la forêt des mains racinaires et les colosses du tronc de ce baobab]

92 : ¿ cubano ? ¡ no !

Oui … je sais.
Les puristes disent que ça n'a rien à voir avec le plat cubain de Mamita : ils ont raison mais je vous expliquerai plus bas pourquoi j'en ai modifié la recette !
Essayez, c'est bon quand même ... et surtout c'est vite-fait-bien-fait donc idéal pour un déjeuner d'été !

Pour quatre : quatre bananes, un gros poivron rouge, deux oignons moyens, une cuillère à soupe de poivre de la Jamaïque, un petit verre d'olives vertes dénoyautées, une boîte de (bonne) sauce tomate, cinq cent grammes de bœuf haché de bonne qualité, un demi verre d'huile d'olive.

91 : les parisiens (9) : transgression

Parc André Citroën, XVème arrondissement, 35°, soleil de plomb.

Dans quel monde vivons-nous pour interdire les jeux d'eau aux enfants qui n'ont pas la chance de pouvoir partir au bord de la mer ?

90 : les parisiens (8) : tu la prends ? je te prends !

(ou le journal d'un voyeur)

pour qu'il y ait voyeurs ...

[dorée sous l'œil de bronze]

89 : reproduction, dispersion

Je vous contais il y a quelques jours l'amusante histoire des deux canes-mères : ce n'était rien à côté de ce qui suit. Être présent lors d'événements rares est une expérience formidable, pas toujours tragique heureusement, rappelez-vous l'histoire de Bambi !!!

88 : reproduction, suivisme

Deux canes, serrées l'une contre l'autre, couvaient de concert dans le même nid, au bord du bassin, au milieu de la cour.
Situation possiblement banale pour les ornithologues, mais fort intrigante pour des citadins-campagnards de fin de semaine.
On se perdait en conjectures sur leur rapports : sœur jumelles inséparables ? amies pour la vie ? mère-fille fusionnelles à l'excès ? lesbiennes artificiellement inséminées ? crise du logement ? pari stupide ?

87 : vanités

Le vieux cimetière abandonné de Boissy-aux-Cailles. Le bout du monde est parfois très proche, isolé, au bout d'une petit route qui serpente au milieu d'antiques champs incultivés depuis longtemps.

86 : roses majeures en ré mineur

Les trémières de la plate et boboïssime île de Ré sont aussi envahissantes que les touristes mais elles valent la peine d'y passer une journée !
La variété des teintes est étonnante et compose de biens jolis pastels secs.
En réalité elles sont la seule raison qui vaille d'aller là-bas, avec une certaine matelote d'anguille qui a été une découverte palatale.

85 : couleurs boisées

Né en 1952, Philippe Manoury a beaucoup travaillé à L'IRCAM. Un compositeur "électronicien" donc. En conséquence, j'allais à ce concert sans enthousiasme mais avec curiosité ...

Il ne m'a fallu que quelques minutes pour que "Fragments pour un portrait" m'accroche, puis me maintienne en tension attentive jusqu'à la dernière note.
Dénuée de toute installation électro-acoustique, ces "fragments" sont écrits pour un assez grand orchestre de facture classique augmenté de trois groupes de percussions. Cependant, la présence d'un grand nombre de bois (clarinettes de différents registres, hautbois, cor anglais, basson, contrebasson et clarinette basse) conférait à cette partition une couleur dominante tout à fait particulière.

84 : abstraction ocre

Le colorado provençal, même sans le soleil qui, normalement, va avec, nous montre une gamme d'ocres étendue dont les formes et textures ne dépareraient pas un musée d'art contemporain.

83 : le roaou en fleurs

Qu'on ne s'y méprenne pas : cette débauche de fleurs qui entourait la maison était la seule chose qui pouvait nous consoler d'un ciel qui avait le plus souvent cette tonalité :

82 : curiosités forestières

On a beau patrouiller la forêt depuis ... cinquante ans,
croire qu'on la connaît par cœur
que rien ne peut plus nous surprendre, et bien non ...
En témoigne cette belle orchis pourpre, dont on n'avait jamais remarqué l'existence jusqu'à maintenant !

[orchis pourpre]

Il y en avait des dizaines ce matin-là.

81 : zoziaux

En ce moment mon imagination est à sec et je n'ai pas eu le temps de développer quelques thèmes que je garde en réserve ...
Et ce matin, premier mai, notre balade dans un Paris frigorifiant et peu ensoleillé m'a d'autant moins inspiré que j'avais oublié de recharger mon appareil photo !
Gageons que notre prochain séjour à Bonnieux (merci Jacquot) réanimera mon neurone défaillant ...
En attendant quelques photos de nos compagnons de petits déjeuners campagnards.


80 : mare nostrum, musica nostra

Shofars, trompettes, trompes, cornets, busine, sacqueboute, chalémie, bombarde, flûtes, launeddas, cornemuse.
viole, vièle, vielle, rebab, lyre à archet, kamantcha.
harpe, oud, luth, qanûn, psaltérion, tympanon, cithare.
tambours, cloches, darbouka, deff, cymbales, grelots.

Ces nombreux instruments antiques et médiévaux du pourtour méditerranéen ont tous été joués lors de ce passionnant concert à la Cité de la Musique.

79 : haïkaï et sepukku

Il me semble que beaucoup de temps a passé depuis mon dernier compte-rendu de concert ... Je suis sûr que ça vous manque !
Le programme était réalisé par Pierre-Laurent Aimard, formidable pianiste, élève de Messiaen, collaborateur et grand interprète de Ligeti, doublé d'un excellent pédagogue (nous avons assisté à plusieurs de ses concert où les explications qu'il nous donnait étaient toujours d'un grand intérêt).
Mais hier soir il n'a joué que dans la dernière pièce et n'a pas pris la parole ...

78 : toiles matinales

Araignée du matin, chagrin ... médiocre rime pour un triste dicton que rien ne justifie !

77 : bleu au cœur

C'était il y a bien longtemps, nous étions 6 dans une R5 blanche : JF et Zaza, Caro et Olivier qui n'étaient pas bien vieux, Cath et moi ... six dans cette petite voiture avec une lourde cantine ficelée sur le toit, sans ceinture, sans siège bébé, sans limitation de vitesse, sans portable, sans gps, avec cigarettes ... six fous, quoi !
Partis de Prunières, nous avions déjà traversé l'Italie du Nord, la Yougoslavie, la Roumanie où nous avions passé quelques jours, puis la Bulgarie en une seule journée. C'était l'époque du rideau de fer, les passages aux frontières étaient particulièrement pénibles.

76 : silhouettes

Un autre extrait de "Dans les brumes" de Janáček pour accompagner une autre série de photos brumeuses en ombres chinoises.


75 : brumes

Bon, ben je crois que ça marche !
Pour illustrer cette série de photos prises un matin à Saint Eloi, je vous propose un extrait (4 mn) du très beau "Dans les brumes" de Leoš Janáček (cliquez sur le bouton lecture du lecteur deezer ci-dessous).
Deux problèmes cependant : si vous cliquez sur une photo (pour la voir en grand), la musique s'arrête ! Et cet idiot de lecteur rejoue la musique en boucle : donc si vous êtes encore là dans 4 mn, coupez le son !

free music




74 : forêt d'automne

(essai d'introduction à la musique contemporaine pour les nuls par le professeur Simplet, 3ème et dernière partie) [revoir la 1ère] [revoir la 2ème]

Plus encore que le rythme dont j'ai parlé la dernière fois, c'est le timbre qui s'est diversifié à l'extrème au cours du dernier siècle :

- par l'apport d'autres instruments, qu'ils soient africains ou orientaux (notamment dans le vaste champ des percussions), populaires (accordéon, harmonica, ...) ou popularisés par le jazz (saxophones, vibraphones ...)

- par le perfectionnement continu de la facture instrumentale (tel le piano dont les progrès ont été ininterrompus depuis deux siècles à tel point qu'il est impossible de jouer de nombreuses œuvres actuelles sur des pianos un peu anciens ; tels beaucoup d'instruments à vent qui ont vu leur virtuosité s'améliorer grandement)

73 : esperanza verde

[esperanza, Trinidad]

Cette photo se voudrait le symbole des attentes et de l'espoir des cubains après la disparition prévisible de Fidel Castro

72 : les parisiens (7) : les quais

Suite et fin de mon périple matinal autant que dominical.
[rappel : cliquez sur les photos pour les voir en grand !]

[Paris s'éveille]

71 : les parisiens (6) : péniches

[dans la lumière dorée du matin froid ...]

70 : les parisiens (5) : le fleuve

Ce matin, le soleil se lève entre mes orteils ... je serais bien resté au chaud sous la couette !

69 : mystère de la grâce en twingo rouge

C'était il y a bien longtemps, en voiture à Paris du côté du Marais, un soir d'hiver.
Embouteillages, pluie fine, circulation bruyante. J'allais à une réunion professionnelle sans aucun enthousiasme. Faire des réunions le soir au centre de Paris, faut être vraiment taré !
En "bruit de fond" l'autoradio joue du piano. Je tourne en rond, assez énervé, cherchant une place pour me garer. Quand, brusquement, ma conscience s'éveille au bruit de fond pianistique.
Ce que j'écoute est inhabituel, j'ai l'impression de quelque chose qui ne m'est pas inconnu quoique je suis bien certain de n'avoir jamais entendu ça.

68 : les parisiens (4) : à vaugirard

Le soleil n'était pas de la partie ce dimanche matin mais la marche fût bonne et les découvertes nombreuses dans ce quartier que nous avions pourtant habité pendant deux ans.

[grise lumière]

67 : dites trente trois

Diantre, ce blog aurait donc déjà plus d'un an ?

Tudieu, comme le temps passe ...

66 : renault, mais pas que !

Voyage dans le temps : les automobiles de mon grand père Jacques !

64 : gouttes de pluie

[essai d'introduction à la musique contemporaine pour les nuls
par le professeur Simplet
2 ème partie] [revoir la première]

La musique contemporaine doit être écoutée d'une façon toute différente de la musique classique sous peine de déception, d'incompréhension ou d'aversion (regardons nous de la même façon un Brueghel et un Matisse ? Lisons nous de la même façon Flaubert et Perec ?).

Continuons de schématiser !
Au cours du XX° siècle, les deux axes traditionnels de la musique occidentale (mélodie et harmonie) sont devenus accessoires et ont même souvent disparu.

À l'inverse, deux épices ont pris une importance de plus en plus grande :
- Le rythme qui s'est fortement complexifié
- Le timbre qui s'est diversifié à l'extrême

63 : moules-frites

Pas le temps de s'ennuyer chez nos amis de Westmalle !
Vous avez dit surréalistes ?

62 : rituel

J'avais jusqu'à maintenant tenu Boulez pour un compositeur perfectionniste, plus soucieux de la beauté des timbres, de la rigueur du rythme, de la géométrie de l'espace, de l'architecture de la pensée que de la transmission et du partage de simples sentiments humains.
Je le classais dans le même tiroir que Schumann : beau, parfois très beau, mais froid, souvent très froid ...

Le "Rituel in memoriam Bruno Maderna" qu'il a écrit après la mort de ce compositeur en 1973, m'apporte un cinglant démenti : Boulez a du cœur !

61 : ¡ mexicolor !

Le tri de nos 750 photos n'est pas facile ...
Après en avoir éliminé plus de 250, le défilement de celles qui ont survécu s'avère un peu lourd pour le spectateur, nous rappelant les soirées diapos d'avant le numérique où, après les cris d'enthousiasme, puis le silence poli, on ne manquait pas de s'endormir !

60 : zócalo

Et ben voilà ... le froid, la grisaille, les tonnes de courrier inintéressants etc, mais aussi ... un bon beefteck et du vrai fromage !
Car je dois avouer que la bouffe mexicaine, après quelques jours d'amusement, ça commençait à devenir un petit peu lassant et c'est la seule chose que je ne regretterai pas du Mexique !

Parceque pour le reste ...

59 : c'était pire avant

il y a deux ans, on prenait l'avion pour Madère ...

[aujourd'hui : 1€34 ?]

Demain, envol pour Mexico :
en route pour de nouvelles aventures !
Pas de c'roch'notes pendant un bon mois :
ça va vous faire des vacances !

58 : animal sauvage

[essai d'introduction à la musique contemporaine pour les nuls
par le professeur Simplet
1ère partie]


La schématisation à outrance, même si ceux qui savent se moquent, peut aider à fixer des bases de compréhension.
Cette démarche vulgaire (de vulgarisation) donc non scientifique est assez pédagogique, puisqu'elle peut, si elle a su éveiller chez le lecteur un certain intérêt, le pousser à "en savoir plus".
Donc, voilà :

57 : les parisiens (2) : un village

du côté de Charonne, sans commentaire (sinon les vôtres ?)

56 : premiers froids

Derniers feux de l'été, premiers feux de l'hiver.
On dit que les roses d'automne sont les plus belles, ce n'est pas faux.

55 : vexations

Il est sûrement vexant pour un compositeur d'entendre dire qu'une de ses œuvres fait penser à celles d'un autre compositeur. Mais dans l'esprit du critique amateur, une telle réflexion peut être un vrai compliment.
C'est ainsi que, dès les premières mesures de "Shouting Silences", création de Marco-Antonio Perez-Ramires, né au Chili en 1964, Pascal Dusapin m'est venu à l'esprit. Dans cette pièce écrite pour violoncelle et 14 musiciens, j'ai retrouvé dans l'écriture orchestrale la même tension dramatique en équilibre instable, sans jamais le moindre espoir de résolution, que j'éprouve souvent à l'écoute de Dusapin.

54 : les parisiens (1) : au hasard

Ça fait bien longtemps que je n'ai pas eu de jour "off".
Quand j'en avais, on en profitait souvent pour faire des balades au hasard des rues de Paris, comme de simples touristes.

53 : nécessaire perfection

Retour au concert après trois mois de musique en conserve. Ça fait du bien de reprendre contact avec la musique vivante et avec nos "copains" de l'Ensemble Inter Contemporain (EIC) !

Le concert démarre avec "Melodien" de György Ligeti.
La mort de ce formidable compositeur en juin 2006 à 83 ans a été une grande perte, il avait encore plein de projets et tant de choses à nous dire : je n'ai peut-être pas fini de vous en parler !
Cette pièce ressemble à une miniature de ses grandes œuvres orchestrales : elle est courte et l'orchestre réduit. Succession de petites vagues se brisant puis s'épuisant progressivement sur la grève. Les passages pianissimo m'ont paru plus intéressants que les fortissimo. Il y a vers la fin un duo entre l'extrême basse d'une contrebasse et l'extrême aigu d'une flûte piccolo assez génial.
La discrète frustration que j'ai ressentie pouvait-elle être mise sur le compte d'un EIC en petite forme ? La suite me donna tort !

52 : galets

Vous je ne sais pas, mais moi, je ne peux pas être sur une plage sans redevenir un vrai gosse courant ramasser tous les beaux galets que je trouve.
Mais, une fois rentré à la maison, quelle déception : tout secs, ils ont perdu leur belle brillance ...
Certains gardent cependant de belles couleurs et leur toucher si varié.

Les photos ci-dessous ne sont pas de bonne qualité, ayant été prises "vite fait" par une fin d'après-midi nuageuse.
Alors disons que c'est une "étude pour une mise en scène de souvenirs de plages" qui sera peut-être un jour finalisée en y passant le temps qu'il faut ... et en mouillant abondamment les galets !

[pays basque, noir, discrètement rêche]

51 : une œuvre d'art, des œufs au lard


Depuis que Castro a déclaré "monstruos devorados de energia" les Frigidaires™ américains des années 50, ils sont devenus très à la mode (voir ici).